La nature, notre terrain de jeu
Un bleu d'azur, celui du ciel majestueux se confondant avec l'immensité de l'océan; le vert sensible de la forêt qui laisse d'échapper mille et unes odeurs de vie; la douce musique de la rivière esquissant dans la roche des formes d'une poésie singulière; la délicatesse du vent chaud caressant notre visage au soleil couchant; la profondeur effrayante qui se détache des falaises en bord de mer ou encore le scintillement de ces myriades d'étoiles qui nous appellent, alors que le ciel est d'un noir intense, au plus profond de notre âme, à nous élever vers l'infini.
Tant de tableaux, d'impressions figées qui jalonnent notre mémoire et façonnent notre être. En diversifiant nos pratiques, nous cherchons à toucher du doigt, chaque jour un peu plus, ce terrain de jeu sans fin.
Courir, plonger, descendre, respirer, sauter, grimper, voguer, voler s'il le faut!
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Qu'existe-t-il de plus relatif que la notion de vérité? De plus fallacieux que la certitude?
La seule réalité reste celle que l'on se construit mais comment se façonne-t-elle?
A travers notre éducation, notre culture, nos échecs et nos victoires, nos expériences et nos rencontres.
Nous avons pleinement pris conscience de la bulle grisâtre et ego centrée dans laquelle notre société occidentale nous maintient.
Que connaissons nous vraiment du Monde?
Constatant que les fruits empoisonnés de la radicalisation se développent avec violence dans notre univers cloisonné, il est plus que jamais nécessaire d'ouvrir les yeux: la certitude enferme l'Homme, le dupe, l'amoindrit.
Il n'existe nulle vérité absolue. Il nous est toutefois important d'apprendre à regarder le monde autrement, de le percevoir sous un spectre différent, enrichi et authentique. Alors, afin de voir notre regard ébranlé il nous faut être ouverts et sensibles.
Chaque rencontre est unique, chaque témoignage de vie nous fait grandir et développe en nous la conscience de l'humanité.
Se déprendre de soi même, c'est un pas de plus vers l'altérité. C'est cette rencontre là que nous attendons, ces rencontres qui transforment et qui bouleversent.
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Une philosophie de la rencontre
« Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »
Jacques Brel
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A Contre Courant
L'incarnation d'une philosophie
Comment mieux résumer notre quête, celle d’une vie authentique libérée des artifices de la représentation sociale, celle d’une vérité universelle et unificatrice, celle de l’humain et de sa profonde interaction avec les siens, avec son monde; celle de la contemplation et de l’émerveillement.
C’est donc cela qui nous guide Valentin et moi, dans ce projet de voyage. Un voyage initiatique où l’on veut chercher des réponses. Brel disait d’ailleurs que l’homme n’est pas fait pour être sédentaire. Serait-ce donc cela qui nous pousse à refuser le conformisme ? A vouloir chercher plus loin ?
Le voyage est un phénomène à la mode. Il n’est plus rare désormais de voir des aventuriers faire le tour du globe, à la voile, en vélo, en stop, traverser les continents, exposer une liste longue comme le bras de pays visités.
Le projet A Contre Courant n’a donc aucune originalité dans le fait de partir à la conquête du monde.
Nous faisons seulement partie de ces voyageurs qui ont à coeur de donner un sens profond à ce qu'ils font, loin du vagabondage ou du simple désir de couper la routine de la sédentarité. Il s’agit pour nous de prendre un chemin qui nous emmènerait loin de la sécurité, du confort, de l’assurance, matériels comme idéologiques, que l’on recherche dans nos sociétés. Déstructurer nos réalités, nos certitudes égocentrées, tel est notre dessein.
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